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Travaux/Atelier de Gravure des PAA Lyon 2018-19

Méthode / Réalisation d'une plaque d'aluminium pour la taille douce.

Cette méthode illustrée décrit le processus de fabrication de plaque d'aluminium à partir de canette de boisson, pour la gravure à la pointe sèche. Un support alternatif qui à pour souci le recyclage mais aussi la désacralisation d'une technique utilisant généralement le cuivre comme matériau. L'impression sur un papier lui aussi recyclé à partir de prospectus renforce cette volonté de valorisation de nos déchets. Le résultat, entre anciennes estampes et parchemins donne une impression de rareté à l'objet tiré en dix exemplaires seulement. A l'encontre d'une production de masse, la rareté peut-elle toucher plus profondément les consciences ?

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Virtual nurse

Série réalisée dans le cadre de l'atelier de gravure des PAA de Lyon, dirigé par Thierry Boutonnier. 

Ce travail tend aussi bien à explorer les techniques de la gravure que de les confronter. Il superpose grâce à la transparence du support comme le calque ou le papier Wenzhou deux approches de la taille en relief. Le premier plan est réalisé à l'aide d'une plaque de linoléum et le deuxième avec une plaque fabriquée avec une imprimante 3D. Deux manières d'aborder la réalisation de la matrice, une manuelle et l'autre numérique, mais encore appuyer sur la confrontation de l'organique et du virtuel, cette nouvelle réalité. 

Des tirages sont pour la première fois exécutés sur du papier recyclé fait maison à partir de prospectus.

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Mother's scan / Série à estampe perdue

En linogravure, la technique à plaque perdue consiste à imprimer en plusieurs couleurs à partir d’une même plaque creusée successivement entre chaque impression. La taille douce, ici d'une radiographie, est faite directement sans dessin préalable puis est exécuté un premier tirage. Ce tirage est alors rehaussé à l'aquarelle et au stylo bille tout en faisant évoluer le dessin. La plaque et reprise à la pointe sèche en s'inspirant de ce dernier dessin. Ainsi de suite jusqu'à la phase finale qui consiste à obturer la taille de la matrice avec de la peinture acrylique, rendant celle-ci inutilisable. Cette matrice devient alors le point culminant de cette série. Seulement trois épreuves sans retouche ont été tirées de cette dernière étape.

Nous pouvons alors nommé cette démarche "Gravure à estampe perdue"

Cette radio de la mère de l'artiste atteinte d'un cancer aux ovaires dont elle a succombé, aura été le support des interprétations et des illusions successives face sa perte.

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